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VENDREDI 19 JUILLET  

CHÂTEAU DE BUSSY-RABUTIN

MUSIQUE ÉLECTRO

La musique de Nadia Struiwigh est avant tout une question d'énergie et de contexte de jeu. Sa propre énergie, qu'elle tire de la foule, et l'énergie du lieu vont déterminer les directions qu’elle va prendre pendant le live. Elle aime faire entrer le public dans une bulle et les y maintenir ; jouer avec les auditeurs bizarres tapis dans les coins sombres de la salle et créer des sons émotifs qui se connectent aux sentiments quotidiens du public. Que ce soit de la techno, de l’ambiant ou de l’expérimental, il est difficile de définir sa musique en amont du live, car tout dépend de ce qu'elle ressent sur le moment. Lorsqu'elle joue en live, cette artiste néerlandaise se sent détachée de sa conscience et se laisse plutôt porter par son propre flux intérieur. Elle partage des histoires qui viennent du plus profond d'elle-même et qui sont basées sur ses propres souvenirs et son inspiration. Une fois traduites en sons, elles deviennent des récits communs à beaucoup d'entre nous et emmènent les auditeurs au plus profond de leur propre psyché. Aussi hippie que cela puisse paraître, Nadia est également une passionnée de technique (technophile?) qui analyse en profondeur tout ce qu'elle fait, ce qui lui permet aujourd'hui de s'exprimer pleinement à travers ses synthés Korg, Moog et Sculpt.


D'aussi loin qu'elle se souvienne, Nadia a toujours eu la tête perdue dans la musique, flottant sur des mélodies, analysant le son et essayant de comprendre pourquoi il a un impact si profond sur nous. Elle a senti que sa vocation était de passer au niveau supérieur. "La vie est comme une mélodie pour moi, une harmonie. Je ne peux vraiment pas m'exprimer avec des mots, alors la musique est mon principal langage", dit-elle. Depuis 2009, elle fait de la musique comme certaines personnes écrivent un journal intime - à travers des sessions quotidiennes où elle tente de capturer ce qu'elle ressent à chaque instant. 

Tant que les idées circulent librement, elle continue à créer des morceaux souvent imprégnés de distorsion, couplés à des berceuses occultes, des textures croustillantes et un air mélancolique. Si cela semble forcé, elle s'arrête. Pour elle, faire de la musique est un moyen de tout remettre à zéro et de se vider l'esprit. La partager est un moyen de découvrir si d'autres personnes ressentent la même chose et comprennent les messages cachés qu'elle contient. Cette approche a déjà donné naissance à deux albums - Lenticular sur Central Processing Unit en 2017, WHRRu sur Denovali en 2018, et Pax Aurora en 2021. A côté de cela, ses expériences de guérison par le son se poursuivent, notamment son travail avec les bols chantants tibétains (type de cloche qui vibre et produit un son riche et profond ) qui devrait bientôt faire son entrée dans ses concerts. Aujourd’hui, Nadia Struiwigh représente l'une des voix les plus fascinantes de la musique électronique.

NADIA STRUIWIGH

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